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Volodymyr Zelensky a affirmé que l’Ukraine traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire après que Donald Trump a exigé de Kiev qu’il accepte un « plan de paix » qui, en quelques jours, l’obligerait — avec le soutien des États-Unis — à céder des territoires à la Russie et à faire d’autres concessions douloureuses.

Trump a confirmé vendredi matin que le jeudi suivant serait une échéance « acceptable » pour que Zelensky signe l’accord. Des responsables européens et ukrainiens ont indiqué que cet accord équivaudrait à une « capitulation ».

Dans un discours de dix minutes devant le palais présidentiel, Zelensky a déclaré que le pays était confronté à un choix impossible. L’Ukraine pourrait perdre un partenaire clé — les États-Unis — dont l’administration semble déterminée à mettre fin au conflit selon les conditions de Moscou.

Zelensky a affirmé qu’accepter le plan américano-russe pourrait laisser l’Ukraine « sans liberté, sans dignité et sans justice ». Cela reviendrait également à « faire confiance à quelqu’un qui nous a attaqués deux fois », a-t-il ajouté, soulignant que l’Ukraine ne sacrifiera jamais ses intérêts ni ne violera sa Constitution.

S’exprimant sur Fox Radio, Trump a déclaré qu’il considérait le jeudi comme un « bon moment » pour que Zelensky signe l’accord et qu’il estimait que l’Ukraine ne serait pas en mesure d’empêcher l’armée russe de prendre de force les territoires du Donbass.

Des responsables américains ont indiqué que le président américain suivait un « calendrier agressif » pour mettre fin au conflit et prévoyait d’exercer une pression sans précédent sur Kiev.

Trump menace également de couper le partage d’informations essentielles et la fourniture d’armes si l’Ukraine n’accepte pas l’accord.