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Dans le communiqué de l’ESA, on peut lire : « À un an seulement de son arrivée à destination, qu’a accompli la mission jusqu’à présent ? Et que pouvons-nous attendre de ces deux engins spatiaux lorsqu’ils seront en orbite autour de la plus petite et de la moins explorée des planètes rocheuses du Système solaire ? », avant de préciser :

« Au cours des sept dernières années, BepiColombo a survolé la Terre une fois, Vénus deux fois et Mercure six fois. En plus de l’étude des planètes, la mission a surveillé l’activité solaire et examiné comment la gravité du Soleil, en courbant l’espace-temps, affecte les signaux radio.

Selon l’ESA, la principale “phase scientifique” de la mission commencera lorsque le Mercury Planetary Orbiter (MPO) de l’ESA et le Mercury Magnetospheric Orbiter (MMO, ou Mio) de la JAXA seront insérés en orbite autour de Mercure, mais les scientifiques et les ingénieurs ont déjà tiré le meilleur parti du long voyage avant l’arrivée à destination.

Le communiqué de l’ESA souligne : « Un point essentiel consiste à mesurer l’environnement magnétique de Mercure lors de chaque survol rapproché de la petite planète. Le champ magnétique de Mercure protège sa surface de l’intensité des particules en provenance du Soleil, connues sous le nom de vent solaire », et ajoute :

« Cependant, comme la planète orbite très près du Soleil, dans cette région où le vent solaire est plus dense et où le champ magnétique propre du Soleil est plus fort, la taille et la forme de la bulle magnétique protectrice de Mercure dépendent de l’activité solaire. Comprendre le fonctionnement du champ magnétique de Mercure est l’un des principaux mystères que BepiColombo cherche à résoudre. »