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Le sommet débute un jour après l’avertissement du président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon lequel l’Ukraine affronte « l’un des moments les plus difficiles de son histoire » en raison des pressions pour accepter le plan. Les détails ayant fuité sont considérés comme favorables à Moscou.

Zelensky s’est entretenu par téléphone vendredi avec Sir Keir ainsi qu’avec les dirigeants français et allemand.

Le plan de paix américain, largement divulgué, comprend des propositions que Kiev avait auparavant rejetées : céder les régions orientales qu’elle contrôle actuellement, réduire de manière significative sa puissance militaire et s’engager à ne pas adhérer à l’OTAN.

Washington exerce des pressions sur Kiev pour qu’elle accepte ces propositions et a envoyé, au début de la semaine, de hauts responsables du Pentagone en Ukraine pour les discuter.

En Europe toutefois, l’éventualité que l’Ukraine accepte une série de conditions jugées très favorables à Moscou suscite des inquiétudes. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a qualifié cette perspective de « moment très dangereux ».

Avant les discussions sur l’Ukraine au G20, le Premier ministre britannique Sir Keir a déclaré que les dirigeants « examineront l’offre actuelle sur la table et verront comment nous pouvons renforcer ce plan pour la prochaine étape des négociations, en soutien aux efforts de paix du président Trump ».

Vendredi, Trump a averti que l’Ukraine perdrait « bientôt » davantage de territoires au profit de la Russie et que Zelensky serait « contraint » d’approuver le plan.

Trump a indiqué avoir donné à l’Ukraine jusqu’à jeudi pour approuver le plan, qualifiant cette échéance de « raisonnable ».

Ni le président américain Donald Trump ni le président russe Vladimir Poutine ne participent au G20.