Le plan de Trump pour Gaza adopté au Conseil de sécurité de l’ONU
New York, 18 novembre (Hibya) – Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à la majorité une résolution rédigée par les États-Unis approuvant le plan en 20 points du président américain Donald Trump pour Gaza.
Le plan prévoit également la création d’une Force internationale de stabilisation (ISF), à laquelle de nombreux pays, non nommés par les États-Unis, auraient proposé de contribuer.
La résolution a été soutenue par 13 pays, dont le Royaume-Uni, la France et la Somalie, sans aucun vote contre. La Russie et la Chine se sont abstenues.
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que l’adoption de la résolution constituait « une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu ». Le Hamas a toutefois rejeté la décision, estimant qu’elle ne répond pas aux droits et aux revendications du peuple palestinien.
Dans un communiqué publié sur Telegram après l’adoption de la résolution, le Hamas a affirmé que le plan « impose un mécanisme de tutelle internationale à la bande de Gaza, ce que notre peuple et nos soutiens rejettent ».
Le Hamas a ajouté : « Confier à une force internationale des missions et des rôles dans la bande de Gaza, y compris le désarmement de la résistance, la prive de sa neutralité et en fait une partie du conflit au profit de l’occupation. »
Selon la résolution, l’ISF travaillera avec Israël et l’Égypte, ainsi qu’avec une nouvelle force de police palestinienne formée et supervisée, afin d’assurer la sécurité des zones frontalières et de garantir le processus de désarmement permanent des groupes armés non étatiques, y compris le Hamas.
Jusqu’à présent, la police dans la région opérait sous l’autorité du Hamas.
Le Conseil de sécurité a également approuvé la création d’un organe de gouvernance provisoire appelé Conseil pour la paix (BoP), qui supervisera la gestion par un comité palestinien technocratique et apolitique et coordonnera la reconstruction de Gaza ainsi que la distribution de l’aide humanitaire.
D’après la résolution, le financement de la reconstruction de Gaza après deux années de guerre sera assuré par un fonds fiduciaire soutenu par la Banque mondiale.
La résolution précise que l’ISF et le BoP travailleront conjointement avec un comité palestinien et les forces de police.
Sur la plateforme Truth Social, Trump a écrit : « Cela restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes approbations de l’histoire des Nations Unies, mènera à davantage de paix dans le monde et constitue un moment véritablement historique ! »
Contrairement aux versions précédentes, la résolution fait référence à une voie crédible vers l’exercice par les Palestiniens de leur droit à l’autodétermination et à la création d’un État, une formulation soutenue par plusieurs membres du Conseil.
Israël s’oppose fermement à la création d’un État palestinien, ce qui constitue un obstacle majeur sur la voie d’un futur État. D’importants États arabes avaient fait pression sur les rédacteurs du texte pour que le droit des Palestiniens à l’autodétermination soit inclus dans la résolution.
Hibya Haber AjansıFrance News Agency