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Dans un message publié sur X, Tusk a indiqué qu’un « engin explosif » avait fait sauter les rails dimanche, ajoutant que l’attaque « visait directement la sécurité de l’État polonais et des civils ».

Il a précisé qu’un autre dommage avait été constaté plus loin sur la même ligne.

Le ministre polonais de l’Intérieur, Marcin Kierwiński, a déclaré lors d’une conférence de presse lundi après-midi que deux incidents distincts avaient eu lieu : l’un confirmé comme sabotage, l’autre considéré comme « très probablement un sabotage ». Aucune arrestation n’a encore été effectuée.

Tusk a affirmé que son pays « attrapera les auteurs, qui qu’ils soient », sans toutefois désigner de responsables.

Selon lui, l’explosion, qui n’a fait aucun blessé, est le dernier d’une série d’incidents ayant mis l’Europe en état d’alerte.

Au cours des derniers mois, plusieurs pays européens ont signalé des violations de leur espace aérien, la plupart accusant la Russie. Le Kremlin a rejeté ces accusations.