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Selon les analystes, la hausse inattendue des stocks américains a relégué au second plan les inquiétudes liées aux effets potentiels des sanctions visant la Russie.

L’American Petroleum Institute (API) a indiqué que les stocks de brut aux États-Unis avaient augmenté de 4,4 millions de barils la semaine dernière, enregistrant ainsi une troisième progression consécutive. Si cette hausse est confirmée, les stocks atteindraient leur plus haut niveau depuis plus de cinq mois.

Ces chiffres ont ravivé les craintes que l’offre mondiale ne dépasse la demande, alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un excédent record des stocks de pétrole l’an prochain. D’après Vortexa, signe supplémentaire d’une offre en hausse, les volumes de brut transportés sur des tankers — à destination des clients ou stockés comme réserves flottantes — ont grimpé la semaine dernière à environ 1,4 milliard de barils.

Les pertes ont toutefois été en partie limitées par les sanctions imposées par les États-Unis à Rosneft et Lukoil, qui entreront en vigueur dans quelques jours. Dans la perspective de ces mesures, certains grands acheteurs asiatiques ont suspendu une partie de leurs achats, tandis que le marché européen du diesel s’est raffermi.