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Dans une interview publiée vendredi par le journal italien La Repubblica, l’écrivain et militant pour la paix a déclaré : « Je me demande : comment en sommes-nous arrivés là ? »

« Comment avons-nous pu être accusés de génocide ? Rien que le fait de prononcer ce mot – ‘génocide’ – en parlant d’Israël, du peuple juif, montre que quelque chose de très grave nous est arrivé. »

Grossman a affirmé avoir longtemps refusé d’utiliser ce mot. « Mais maintenant je ne peux plus me retenir – pas après ce que j’ai lu dans les journaux, vu sur les images, entendu de ceux qui y étaient. Ce mot est comme une avalanche : une fois prononcé, il grandit et entraîne encore plus de destruction et de douleur. »

Les propos de Grossman surviennent quelques jours après que deux grandes organisations israéliennes de défense des droits de l’homme ont déclaré qu’Israël commettait un génocide à Gaza, alors que l’inquiétude mondiale concernant la famine dans la région assiégée s’intensifie.