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Selon 47news, Gazprom envisage de réduire le nombre de salariés de son siège central, passant de 4 100 à 2 500 personnes.

L’information a commencé à circuler au sein de l’entreprise vendredi dernier. La proposition a été envoyée fin décembre par Elena Ilyukhina, vice-présidente du conseil d'administration, à Alexey Miller. La proposition souligne que le nombre de gestionnaires au sein de Gazprom a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années et que le fonds salarial s'élève actuellement à 50 milliards de roubles par an.

Naturellement, cette initiative ne provient pas de la vice-présidente; il s'agit d'une formalisation procédurale de la décision de Gazprom.

Ilyukhina écrit que « les défis auxquels est confronté le groupe Gazprom » exigent de réduire le temps nécessaire à la préparation des décisions, d’éliminer les fonctions redondantes et les processus bureaucratiques excessifs, d'augmenter la focalisation des employés impliqués dans les processus clés sur les résultats, ainsi que d’« optimiser les coûts à tous les niveaux des processus de gestion et de production ».

Dans son rapport de l'année dernière, Gazprom a indiqué une perte de 629 milliards de roubles pour 2023, contre un bénéfice de 1,23 trillion de roubles l'année précédente. C'était la première perte en 25 ans. Selon la plateforme SPARK, les revenus de la société sont passés de 6,4 trillions de roubles en 2021 à 4,3 trillions en 2024. La société a clôturé l'année dernière avec une perte de 309 milliards de roubles. Événements marquants : sabotage du Nord Stream, réduction multiple des exportations de gaz, arrêt du transit de gaz via l'Ukraine vers l'Europe au 1er janvier et sanctions américaines contre Gazprom Neft.

Il est proposé que la taille cible du siège central soit de 2 500 employés. Le terme « réduction » est utilisé dans le document. En exemple, on cite l’entreprise Rosatom, qui, avec 350 000 salariés, compte un appareil de gestion de 1 246 personnes. Étant donné que Gazprom emploie environ 500 000 personnes, une réduction de 40 % des gestionnaires et cadres supérieurs permettrait d'atteindre un ratio similaire.