France News Agency

Les troubles à Dublin, déclenchés lorsque des manifestants d’extrême droite ont pris pour cible un hôtel accueillant des demandeurs d’asile, se sont poursuivis pour une troisième nuit. Après qu’un homme a été inculpé d’agression sur une enfant de dix ans près du complexe Citywest, des policiers ont été visés par des pierres et des feux d’artifice.

Un homme de 26 ans, dont le nom n’a pas été révélé conformément aux règles appliquées à toutes les affaires d’agressions sexuelles en République d’Irlande, a comparu devant le tribunal mardi.

Lors des graves incidents de mardi soir, plusieurs arrestations ont eu lieu et la police a promis une « réponse ferme » si la violence persistait.

Le ministre de la Justice, Jim O’Callaghan, a déclaré mercredi que « de nombreuses personnes avaient été arrêtées » et que « d’autres arrestations suivraient ».

Entre 19h00 et 20h00 mercredi soir, des centaines de manifestants se sont de nouveau affrontés à environ 40 policiers en uniforme. Après que la première ligne de policiers a été touchée par des débris, des pierres et des feux d’artifice, elle a été remplacée par des unités d’ordre public équipées de boucliers en plastique et de protections corporelles supplémentaires.

Certains manifestants ont continué à lancer des pierres, des feux d’artifice, des bouteilles en verre et des planches de bois sur la police. Des actes de vandalisme ont également été signalés près de la station de tramway Saggart Luas, parallèle à la route où se trouvaient les manifestants.

Les unités d’ordre public ont repoussé la foule loin de l’hôtel à l’aide de boucliers. Au moins un policier a été incommodé par le gaz poivré. La majorité de la foule s’est dispersée au cours de la nuit, et peu après 22h00, une unité supplémentaire a été déployée derrière les derniers manifestants restants.