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Avant de se rendre en Israël dans le cadre des efforts américains pour soutenir un fragile cessez-le-feu, Marco Rubio a déclaré : « Nous ne pouvons pas soutenir cela pour le moment. »

Des politiciens d’extrême droite ont franchi une étape symbolique en donnant un pré-accord à un projet de loi qui donnerait à Israël le pouvoir d’annexer la Cisjordanie, dans le but d’embarrasser le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Les Palestiniens affirment que la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, fait partie de l’État indépendant auquel ils aspirent.

L’année dernière, la Cour internationale de justice des Nations unies a déclaré que l’occupation israélienne était illégale.

Netanyahou avait auparavant soutenu l’annexion des territoires de Cisjordanie, mais s’est abstenu de passer à l’action par crainte d’aliéner le principal allié d’Israël, les États-Unis, ainsi que les pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël après des décennies d’hostilité.

Les nationalistes extrêmes au sein de sa coalition ont appelé à plusieurs reprises à une annexion totale de la Cisjordanie, mais le projet de loi a été présenté par des députés de l’opposition.

Le projet de loi a été adopté par 25 voix contre 24. On ignore s’il obtiendra une majorité au Parlement israélien de 120 sièges, et le Premier ministre dispose de moyens pour retarder ou bloquer sa mise en œuvre.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné cette décision du Knesset, affirmant qu’Israël n’a aucune souveraineté sur les territoires palestiniens.