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Bien que la plupart de l'acier américain provienne du Canada, du Brésil et du Mexique, les droits de douane visent largement, bien que de manière indirecte, la Chine.

En annonçant ces taxes, Trump a déclaré : "C'est un grand événement. Rendons l'Amérique riche à nouveau."

L'Amérique importe très peu d'acier directement de la Chine, le plus grand producteur d'acier au monde. Les droits de douane de 25% instaurés sous la première administration Trump et maintenus par l'ancien président Joe Biden ont poussé les importateurs américains à rechercher d'autres sources.

Cependant, l'acier chinois continue d'arriver aux États-Unis par des voies secondaires. Une partie est achetée par des pays étrangers et renvoyée aux États-Unis, tandis qu'une autre partie est mal étiquetée et revendue par divers canaux.

Les États-Unis ne sont plus une économie centrée sur la production, mais consomment toujours des dizaines de millions de tonnes d'acier et d'aluminium chaque année. L'acier est un composant clé des biens de consommation, tels que les voitures et les appareils ménagers, ainsi que des projets d'infrastructure – gratte-ciel, plates-formes pétrolières, pipelines, ponts et routes.

Les droits de douane pourraient augmenter les coûts de production de nombreux produits en raison de la hausse des prix de l'acier importé et national, tandis que les producteurs d'aluminium pourraient également augmenter leurs prix en raison de la réduction de la concurrence due aux importations bon marché.

En raison du poids et du coût du transport de l'acier et de l'aluminium, les producteurs nationaux ont toujours eu un avantage sur les importations. Les aciéries américaines produisent presque trois fois plus d'acier que ce qui est importé aux États-Unis.