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Le paquet proposé, en discussion depuis près d’un mois, vise le gaz naturel liquéfié (GNL) russe, les infrastructures pétrolières, la « flotte fantôme » et les plateformes de cryptomonnaies, ainsi que les déplacements des diplomates russes au sein du bloc des 27.

À la suite d’un appel téléphonique avec le président du Conseil européen António Costa, Fico a exprimé sa « surprise » que le sommet à venir soit à nouveau centré sur l’Ukraine, un sujet qui revient, selon lui, « à chaque réunion ».

« Tant que je ne verrai pas, dans les conclusions du sommet, des instructions politiques à la Commission européenne sur la manière de gérer la crise de l’industrie automobile et les prix élevés de l’énergie qui rendent l’économie européenne non compétitive, je ne m’intéresse pas à de nouveaux paquets de sanctions contre la Russie », a déclaré Fico mercredi.

Il a ajouté : « Je ne peux pas permettre que des questions aussi sérieuses soient traitées par des formules vagues dans les conclusions, alors que les décisions détaillées sont réservées à l’aide à l’Ukraine. »

Comme la Hongrie, la Slovaquie reste dépendante de l’énergie russe et s’oppose fermement au plan visant à s’en détacher d’ici la fin de 2027.

Fico a finalement cédé après avoir reçu une lettre de la Commission européenne contenant des garanties non contraignantes concernant une élimination progressive, y compris la possibilité d’utiliser des aides d’État pour réduire les prix de l’énergie. La Slovaquie lutte depuis des années contre un taux élevé de précarité énergétique.