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Lors d'une conférence de presse au Kazakhstan jeudi, Poutine a déclaré : « Nous n'excluons pas l'utilisation des Oreshnik contre des installations militaires, des infrastructures militaro-industrielles ou des centres de décision à Kiev ».

Il a ajouté que, lorsqu'ils sont utilisés plusieurs fois au même endroit, ces missiles sont « équivalents à une frappe nucléaire en termes de puissance », bien qu'ils ne soient actuellement pas équipés d'ogives nucléaires.

Poutine a également déclaré : « L'impact cinétique est comparable à celui d'une météorite tombant sur Terre. Nous savons où des météorites sont tombées dans l'histoire et quelles en ont été les conséquences. Parfois, cela suffisait à créer des lacs entiers. »

Moscou a déclaré que ces nouvelles menaces étaient une réponse à la décision prise par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France au début de ce mois d'autoriser l'Ukraine à utiliser leurs missiles longue portée contre des cibles militaires à l'intérieur de la Russie, une demande de longue date de Kiev.

Kiev est mieux protégé que la plupart des autres villes ukrainiennes grâce à ses batteries de défense aérienne, et en près de trois ans de guerre, seules quelques attaques réussies ont touché le centre de la capitale. Le conseiller du président ukrainien, Mykhaïlo Podoliak, a qualifié les affirmations de Poutine selon lesquelles les systèmes de défense aérienne ne pourraient pas neutraliser les missiles Oreshnik de « pure fiction ».