France News Agency

Meta fait partie des grandes entreprises technologiques qui, ces derniers mois, ont offert des salaires de plusieurs millions de dollars aux chercheurs en IA et signé des accords de haut niveau pour accélérer les travaux sur des machines capables de penser plus vite que les humains – un concept connu sous le nom de « superintelligence » ou « intelligence artificielle générale ».

Zuckerberg a déclaré que le premier centre de données multi-gigawatts, nommé Prometheus, devrait être opérationnel en 2026, tandis qu’un autre, Hyperion, pourrait atteindre 5 gigawatts dans les années à venir.

« Nous construisons également plusieurs grappes Titan. L’une d’elles couvre à elle seule une surface équivalente à une grande partie de Manhattan », a déclaré Zuckerberg.

Il a également cité un rapport du média spécialisé SemiAnalysis qui affirme que Meta est en passe de devenir le premier laboratoire d’IA à mettre en ligne un supercluster de plus d’un gigawatt.

Malgré les inquiétudes des investisseurs sur la rentabilité de ces dépenses, Zuckerberg défend cet investissement en affirmant que la puissance du cœur de métier publicitaire de l’entreprise le justifie pleinement.

« Nous avons le capital provenant de notre activité pour y parvenir », a-t-il déclaré.

La société, qui a généré environ 165 milliards de dollars de revenus l'année dernière, a réorganisé le mois dernier ses activités liées à l’IA sous une nouvelle division appelée Superintelligence Labs, après des problèmes avec le modèle open source Llama 4 et le départ de plusieurs employés clés. Cette division devrait générer de nouveaux flux de revenus grâce à des applications d’IA, des outils publicitaires image-vers-vidéo et des lunettes intelligentes.