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Les ministres examineront également l’appel du secrétaire général de l’OTAN à lever les restrictions sur l’utilisation des avions et d’autres équipements afin de mieux défendre la frontière orientale de l’Alliance avec la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine.

Les récentes attaques de drones mystérieuses et les violations de l’espace aérien par les avions de combat russes ont accru les inquiétudes selon lesquelles le président russe Vladimir Poutine testerait les réflexes défensifs de l’OTAN.

Selon l’Institut de Kiel en Allemagne, qui surveille l’aide militaire et financière à Kiev, les nouvelles données montrent que le soutien militaire de l’Occident à l’Ukraine a chuté de 43 % en juillet et août par rapport au premier semestre de l’année.

Cette baisse est survenue même après que les alliés européens ont commencé à acheter des armes américaines pour l’Ukraine dans le cadre du nouveau mécanisme financier connu sous le nom de Liste des besoins prioritaires de l’Ukraine (PURL).

La présidence ukrainienne a déclaré fin septembre que les États-Unis n’avaient fait aucun don d’équipement ni par programme ni bilatéralement, mais que six pays avaient contribué 2 milliards de dollars au fonds.

Le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède achètent des armes américaines pour les envoyer à l’Ukraine.

En revanche, d’autres membres de l’alliance, comme l’Italie et l’Espagne, envoient beaucoup moins d’armes que ces partenaires de l’OTAN.