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Le texte rejeté qualifiait également la situation à Gaza de « catastrophique » et demandait « la levée immédiate et inconditionnelle de toutes les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et à sa distribution sûre et sans entrave à grande échelle, y compris par l’ONU et ses partenaires humanitaires ».

C’est la cinquième fois que les États-Unis opposent leur veto à un projet de résolution sur un cessez-le-feu au Conseil de sécurité pour protéger Israël. En novembre, sous l’administration Biden, Washington avait bloqué une résolution similaire, jugeant que la demande de cessez-le-feu n’était pas directement liée à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas.

Le texte a été soutenu conjointement par l’Algérie, le Danemark, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la Corée du Sud, la Sierra Leone, la Slovénie et la Somalie. La Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni ont également voté en faveur.

L’ambassadeur de France auprès de l’ONU, Jérôme Bonnafont, a déclaré : « Bien que la plupart d’entre nous partagent la même opinion, le Conseil a été empêché d’assumer sa responsabilité ».

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré après le vote : « Aujourd’hui, les États-Unis ont envoyé un message fort en opposant leur veto à une résolution inefficace du Conseil de sécurité de l’ONU sur Gaza, visant Israël ».

Il a précisé que Washington ne soutiendrait aucun texte « établissant une fausse équivalence entre Israël et le Hamas ou ignorant le droit d’Israël à se défendre ».