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Lazzarini a souligné que la famine et le désespoir se propagent en raison de l’utilisation des besoins fondamentaux comme arme.

Il a précisé qu’une fermeture totale dure depuis plus d’un mois : « Les autorités israéliennes continuent d’interdire l’entrée de produits de première nécessité (nourriture, médicaments, carburant) – une punition collective. Les gens meurent de faim, le chaos et les pillages sont de retour ».

Il a ajouté qu’hier, un homme a tiré en l’air au Centre de distribution de l’UNRWA, attirant des milliers de personnes ; le centre et les bâtiments voisins ont été pillés et endommagés.

« Ce n’est pas un cas isolé », a-t-il averti. « Le siège strict a perturbé l’ordre civil. Les gens sont épuisés, piégés dans une parcelle de terre. L’aide doit être autorisée et le siège levé ».