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« Alors que la population de Gaza lutte contre la faim et tente de survivre sous des bombardements intenses, on revient au jeu des accusations mutuelles », a déclaré Lazzarini.

Il a attiré l’attention sur l’aide livrée ces deux dernières semaines : « On parle de 900 camions envoyés. Cela ne représente que 10 % des besoins quotidiens des habitants de Gaza. »

Lazzarini a souligné l’insuffisance de l’aide actuelle : « L’aide envoyée aujourd’hui semble tourner en dérision la tragédie de masse qui se déroule sous nos yeux. »

Rappelant l’augmentation de l’aide pendant la trêve, il a précisé : « En début d’année, grâce à une volonté politique et à la levée des obstacles bureaucratiques et sécuritaires, entre 600 et 800 camions par jour ont été acheminés sous la direction de l’ONU et de l’UNRWA. À cette époque, aucun détournement d’aide n’a été signalé. C’est ainsi qu’une catastrophe humanitaire a pu être évitée. »