Deniz polisinden Adalar çevresinde 'deniz taksi' denetimi

Selon Politico, la Turquie et l’Australie sont dans une impasse, les deux pays étant déterminés à accueillir la conférence annuelle de 2026.

Autour du sommet de cette année, qui a débuté lundi au Brésil et se déroule sur deux semaines, une diplomatie intense est en cours. Si aucun accord n’est trouvé, l’Allemagne, en tant que pays hôte de l’organisme climatique des Nations unies, sera tenue d’intervenir selon les règles établies.

Le secrétaire d’État allemand à l’Environnement, Jochen Flasbarth, a déclaré lundi : « Nous devons le faire, mais nous ne le voulons pas », ajoutant que préparer une conférence en seulement 12 mois mettrait à rude épreuve la bureaucratie allemande.

« Ce ne sont pas des tâches faciles », a-t-il ajouté. « L’Allemagne a besoin de plus de temps pour se préparer. Tous nos signaux vont dans la même direction : pour l’amour de Dieu, que l’Australie et la Turquie s’entendent afin d’éviter cette solution technique. »

Selon des sources proches des négociations, les représentants allemands ont demandé l’aide des autorités britanniques pour résoudre le différend entre Ankara et Canberra.

Une source a également indiqué que l’Allemagne avait informé le secrétariat de la Convention climat de l’ONU qu’elle ne souhaitait pas accueillir la conférence. L’organisme onusien a refusé de commenter.

Les négociations se déroulent en alternance entre cinq groupes régionaux. La Turquie, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Australie font partie du même groupe, qui doit parvenir à une décision par consensus. La proposition australienne, soutenue par les États insulaires du Pacifique, bénéficie du soutien public de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni.

Les diplomates turcs affirment que le Royaume-Uni s’était engagé à soutenir la candidature de la Turquie pour la COP31 de 2026 en échange de son retrait de la conférence de 2021, qui s’est finalement tenue à Glasgow. Ankara accuse aujourd’hui Londres de ne pas avoir respecté sa promesse en soutenant l’Australie, tandis que les diplomates britanniques affirment qu’ils avaient seulement accepté d’examiner la proposition.

Cette semaine, des responsables allemands se sont demandé si le Royaume-Uni pouvait proposer à la Turquie un compromis permettant à l’Australie d’accueillir la COP31 à Adélaïde, en Australie-Méridionale.

Deux sources proches des discussions ont révélé que le Premier ministre australien Anthony Albanese avait envoyé une lettre au président turc Recep Tayyip Erdoğan, lui proposant de laisser la Turquie accueillir la partie du sommet consacrée aux discours des dirigeants mondiaux, mais Erdoğan n’a pas répondu.

Hibya Haber AjansıFrance News Agency

 

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