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Le président de la CPC, le Dr Rosen Karadimov, a présenté ces résultats lors de la Réunion annuelle des gouvernements locaux organisée par l’Association nationale des municipalités. L’analyse montre que, même si les prix de détail des produits de base sont restés stables, la tendance à la hausse des prix de gros persiste.

La CPC a mené une étude sectorielle du marché alimentaire, collectant des données auprès d’environ 50 chaînes de distribution et magasins indépendants représentant près de 500 points de vente dans 25 villes. Des informations supplémentaires ont été obtenues auprès de l’Agence nationale des recettes et de la Commission de protection des consommateurs, partenaires de la CPC dans le cadre du suivi des prix avant l’adoption de l’euro par la Bulgarie. Les données de la Confédération des syndicats bulgares ont également été incluses.

Karadimov a souligné que la préparation de la Bulgarie à l’entrée dans la zone euro avait incité la CPC à entreprendre ces analyses économiques. Les premiers domaines d’étude étaient les marchés de l’alimentation et des pharmacies, et les résultats intermédiaires sur les produits de base seront publiés prochainement. Selon lui, les problèmes structurels persistants hérités de la privatisation historique et de la concentration du pouvoir économique demeurent un défi.

À la demande de la Confédération des syndicats bulgares, la CPC a également lancé une enquête détaillée sur le marché des produits laitiers, où plus de 80 % des achats de lait sont contrôlés par certains commerçants. Karadimov a conclu que ces analyses visaient non seulement à garantir une concurrence loyale, mais aussi à promouvoir la transparence et la prévisibilité des prix, en particulier avant l’adoption de l’euro.