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Les citoyens pourront voter pour les candidats locaux au parlement de 7h à 22h heure locale. Peu de temps après, le sondage de sortie très attendu sera annoncé. Les votes seront comptés pendant la nuit et les résultats devraient être annoncés vendredi matin.

La décision du Premier ministre Rishi Sunak d'annoncer les élections il y a six semaines a surpris les politiciens et le public. Beaucoup s'attendaient à ce que les élections aient lieu plus tard dans l'année pour donner plus de temps aux électeurs de ressentir la baisse de l'inflation et la baisse attendue des taux d'intérêt.

Plusieurs petits partis se disputent les sièges de la Chambre des communes de 650 membres du parlement britannique. Parmi eux, les libéraux-démocrates, les verts, le Parti national écossais, Plaid Cymru, le Parti unioniste démocratique et Reform UK de Nigel Farage. Le vote aura lieu en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

Dans le système politique du Royaume-Uni, une augmentation du pourcentage de voix pour un parti ne signifie pas qu'il obtiendra plus de sièges au parlement. Il est presque garanti que le pouvoir sera pris soit par le Parti conservateur, soit par le Parti travailliste dirigé par Keir Starmer. Cela peut se produire soit en obtenant une majorité absolue, soit en formant un gouvernement de coalition.

Selon Hannah Bunting, chargée de cours en politique numérique à l'Université d'Exeter, les sondages politiques indiquent depuis environ deux ans une grande victoire pour le Parti travailliste, mais pour obtenir même une majorité parlementaire étroite, le parti devra réaliser un gain historique de presque 13% des voix nationales. Cela signifie une différence plus grande que celle que Tony Blair du Parti travailliste a obtenue contre John Major en 1997.

L'héritage des 14 ans de règne conservateur, qui a commencé avec l'accord de coalition sous David Cameron en 2010, est devenu l'un des thèmes principaux de la campagne électorale.

Sunak et Starmer ont tenté de convaincre le public que leurs partis pouvaient traiter des questions critiques telles que le logement, le Service national de santé et la défense.

Sunak a déclaré lors d'un débat début juin que les politiques du Parti travailliste entraîneraient une augmentation des impôts de 2000 £ (2553,73 $) pour "chaque famille active" au cours du prochain parlement. Starmer a qualifié ce chiffre de "fabriqué", tandis que le parti n'a proposé que des augmentations d'impôts ciblant des groupes spécifiques.