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L'entreprise européenne a indiqué que les livraisons augmenteront de 7 % par rapport aux 766 avions produits l'année dernière, tandis que ses revenus en 2024, hors diverses dépenses, diminueront de 8 % pour atteindre 5,4 milliards d'euros.

Le PDG d'Airbus, Guillaume Faury, a qualifié cette année de "période d'épreuves", mais a souligné que la "forte prise de commandes" confirme la "forte demande pour nos produits et services".

Basée à Toulouse, en France, l'entreprise a déjà annoncé une perte d'un milliard d'euros pour l'année, ainsi qu'une charge supplémentaire de 300 millions d'euros liée à sa division spatiale en difficulté. Airbus envisage une fusion avec la division spatiale de son rival français Thales.

La chaîne d'approvisionnement d'Airbus est mise à rude épreuve en raison des perturbations causées par la pandémie de COVID-19 et des départs à la retraite, ce qui complique l'augmentation de la production d'avions commerciaux. Cela empêche l'entreprise de tirer pleinement parti de son avantage sur son concurrent américain Boeing.

Boeing, qui fait face à des crises de sécurité depuis des années, y compris un incident où un panneau de porte s'est détaché en plein vol il y a un an, a laissé Airbus comme le leader incontesté du marché mondial.